Le Code du Travail ne donne pas de définition précise du travailleur isolé. Toutefois, selon la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés, le travailleur est considéré comme isolé lorsqu’il est hors de vue ou de portée de voix d’autres personnes et sans possibilité de recours extérieur en cas de situation d’urgence.
Des obligations légales strictes encadrent la responsabilité du chef d’entreprise vis-à-vis des travailleurs isolés. Le Code du travail documente ces responsabilités dans 2 articles majeurs :
Ces mesures comprennent :
1- Des actions de prévention des risques professionnels ;
2- Des actions d’information et de formation ;
3- La mise en place d’une organisation et de moyens adaptés.
L’employeur veille à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du
changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations
existantes.
Pour résumer, une entreprise dont le salarié travaille seul doit être en mesure d’évaluer les risques pour s’assurer de la bonne santé physique et mentale du salarié. Selon le Code du Travail, tous ces risques doivent être identifiés et listés par l’employeur dans un document de référence. Une fois listées, des mesures doivent être mises en place pour diminuer au maximum les risques liés à l’isolement des salariés.
Le nombre de travailleurs isolés a considérablement augmenté ces dernières années :
Le Syndicat National des Personnels Infirmiers cite l’Observatoire national des violences en santé (ONVS), dans son rapport 2018 sur les violences en milieu hospitalier évoque le nombre de 10.835 infirmiers victimes d’agressions à l’hôpital en France (8569 femmes, 2266 hommes) quand 2309 médecins se déclarait également victime d’agressions sur la même période. Toujours selon l’ONVS, dans plus de 90 % des cas recensés par l’Observatoire, les auteurs de violences sont les patients eux-mêmes, ou des visiteurs et accompagnateurs.
Pour réduire les risques liés à l’isolement du personnel soignant ou encore des techniciens en intervention ou des agents de sécurité, de nombreuses sociétés et administrations mettent en place des solutions de géolocalisation indoor (RTLS : real time location system) permettant de :
Grâce à une localisation de la victime et une intervention rapide de 2 ou 3 personnes à proximité de la victime, la situation est rapidement maîtrisée et contribue à éviter l’aggravation de l’accident.
Pour protéger individuellement leurs travailleurs isolés, les entreprises doivent mettre en place des dispositifs permettant à un employé d’être secouru rapidement et dans tous types d’environnement et de situations.
Neovigie et Pole Star proposent conjointement, 2 dispositifs de déclenchements d’alarmes localisées :
Le terminal utilisé (smartphone ou boîtier) dépend principalement de la fonction du travailleur isolé. Le terminal doit lui offrir un haut niveau de protection sans entraver son intervention.
(VigieAppTM sur smartphone : à gauche / boitier DATI VigieLinkTM: à droite)
Ces deux dispositifs utilisent des capteurs Bluetooth. Ils sont activés automatiquement dans le cas d’une chute, une perte de verticalité et un choc ou manuellement lorsque l’utilisateur appuie sur le bouton SOS ( en rouge sur les images).
Dans le cadre du boîtier DATI Vigielink[1], des balises Pole Star sont préalablement installées dans le bâtiment. Le boîtier DATI envoie les informations reçues des balises à la plateforme Pole Star. Pole Star, grâce aux données transmises par le boîtier, calcule la position précise de la personne dans le bâtiment pour porter assistance au travailleur isolé en situation de détresse.
Dans le cas de l’utilisation d’une application PTI, le logiciel Pole Star est embarqué dans l’application téléchargée sur le smartphone des travailleurs isolés. L’algorithme développé par Pole Star, calcule directement dans le téléphone, la position de l’utilisateur pour transmettre la localisation à la plateforme Pole Star qui va envoyer l’alerte aux employés à proximité.
Pour en savoir plus, sur les solutions proposées par Pole Star, contactez-nous !
